QUELLES DÉMARCHES PRÉALABLES POUR SÉCURISER L’OPÉRATION ?

L’ensemble des démarches pertinentes à réaliser, lorsque l’on s’apprête à céder un cabinet
d’expertise comptable, relève de la logique suivante : « se mettre à la place de l’acquéreur ».

L’acquéreur d’une société d’expertise comptable n’est pas différent de l’acquéreur d’une société traditionnelle : il souhaite d’abord comprendre précisément ce qu’il achète, puis réaliser l’opération la plus sûre possible. Aussi le cédant doit-il porter son effort et son attention sur la présentation documentée et chiffrée de ses différentes activités. Il veillera à tenir, au moins durant les trois exercices précédant la cession, une comptabilité analytique fine – et suivie – tout comme il veillera à disposer d’une base de données concernant les clients parfaitement à jour et la plus enrichie possible.

On comprend ici qu’une telle démarche ne se décrète donc pas quelques semaines avant la mise en œuvre effective de l’opération… (même s’il est parfois possible, rétroactivement et selon la finesse du système d’information, de reconstituer l’information utile, en contrepartie d’un investissement en temps significatif).

 

Afin de sécuriser un futur acquéreur, le cédant avisé prendra deux ensembles d’initiatives :

■ celles de nature à structurellement pérenniser son activité, et qui relèvent notamment de l’organisation et de la formation de son équipe, pour transférer sur celle-ci (ou doublonner avec celle-ci) le plus de fonctions possibles. Là encore, l’anticipation est la logique maîtresse.

■ celles de nature à sécuriser le déroulement de la transaction elle-même (préparation, accompagnement, réflexion préliminaire quant aux motivations, calendrier…).